« J’aime travailler en extérieur », explique Kyle. « Je gère mon éclairage et les réglages de mon appareil de façon à associer mes flashes et la lumière ambiante. Je veux la qualité de lumière que les flashes peuvent produire tout en conservant un aspect naturel pour mes photos. »
Le naturel se reflète dans la façon dont les modèles posent, avec un mélange de photos sur le vif et posées. « Mes images préférées sont celles capturées lorsque les modèles ne regardent pas l’appareil photo, ne posent pas ni ne s’attendent à ce que je prenne la photo », explique-t-il.
Un lieu compliqué
Le Musée canadien de l’aviation à Langley, en Colombie-Britannique, abrite tellement d’avions anciens que composer une photo n’est pas simple. « J’aurais aimé avoir une photo d’ensemble de l’avion, mais c’était impossible à faire sans inclure d’autres avions dans le cadre », explique Kyle.
Pour montrer l’avion, Kyle devait photographier vers le haut, et donc utiliser le ciel comme arrière-plan. « Hormis lors d’un beau coucher de soleil avec de beaux nuages, le ciel semble plutôt ennuyeux la plupart du temps », dit-il. « Plusieurs fois, j’ai dû choisir entre une meilleure composition avec un ciel ennuyeux ou accepter de faire des compromis dans ma composition pour éviter d’y inclure le ciel ».
Le temps changeant a également compliqué la séance. La météo était venteuse, et quelques nuages rapides bloquaient parfois le soleil. « Ma lumière ambiante ne cessait de changer du tout au tout », dit-il. « Je devais sans cesse modifier mes paramètres en conséquence. J’ai donc utilisé le mode TTL comme point de départ et je le modifiais quand c’était nécessaire. Je trouve que c’est un moyen très efficace de gérer ce type de situation. »
Pour cette séance, Kyle a utilisé un Nikon D810 avec les objectifs Sigma Art 35 et 50. Comme éclairage, il a utilisé un Profoto B2 avec la Profoto OCF Softbox 2×3’. Le B2 était déclenché avec le Profoto Air Remote TTL-N.
Portable, polyvalent et facile à régler
Pour Kyle, l’équipement doit être alimenté par batterie, léger et facile à régler. Il doit également offrir une grande variété d’outils de façonnage de la lumière.
« J’apprécie vraiment le Profoto B2 avec ses modeleurs OCF », explique Kyle. « Il offre tout ce dont j’ai besoin. Il est si petit que je peux tout mettre dans un seul sac. Il est facile à régler. Les boîtes à lumière OCF intègrent un diffuseur à l’avant et un diffuseur interne. Il me suffit juste de les placer sur l’OCF Speedring. C’est aussi facile que d’installer un parapluie. »
Le kit est livré avec une petite sangle, que Kyle utilise pour attacher son B2 en bas du pied d’éclairage comme lest. « La combinaison B2/boîte à lumière OCF est très légère, je peux la déplacer d’une seule main », dit-il. « Je peux vous dire en toute confiance que sans eux, je ne serais pas là où j’en suis maintenant. »
Constamment en mouvement, sans assistant
Le jour de la séance, la portabilité du Profoto B2 offrait un réel avantage car Kyle élevait, abaissait ou changeait constamment l’angle de ses lumières. « C’était appréciable de pouvoir déplacer toute la configuration d’une seule main. C’était essentiel pour moi, car je devais déplacer mon éclairage chaque fois que je changeais de lieu ou d’angle de prise de vue.
« De plus, je n’avais aucun assistant. Un matériel lourd et imposant n’aurait tout simplement pas convenu. L’autre avantage est la synchro haute vitesse. Je photographie à pleine ouverture la plupart du temps. Ce jour-là, les prises de vue avaient lieu à midi. Je n’aurais pas pu faire de photos si je n’avais pas eu accès à la fonction HSS. »
Avec un B2 et une seule boîte à lumière pour toute la séance, l’éclairage était relativement simple. « L’OCF Softbox 2×3’ offre une belle lumière diffuse et la taille est adaptée à la plupart des situations », explique-t-il. « Lorsque je prenais des plans rapprochés, je voulais une lumière plus petite pour obtenir plus d’ombre sous le menton et sur la joue du modèle. J’ai pu obtenir l’effet voulu en atténuant un peu la lumière, en l’inclinant un rien vers le haut et en la faisant osciller légèrement. »
La plupart des plans étaient éclairés par la lumière de Kyle qui provenait de la même direction que le soleil. « Je ne voulais pas rivaliser avec le soleil, je voulais juste l’améliorer », dit-il.
« L’éclairage est la chose la plus importante »
Largement autodidacte (« Internet est mon meilleur professeur »), Kyle dit qu’il n’a pris la photographie au sérieux que lorsqu’il a commencé à photographier des portraits et à utiliser des monoblocs. « Au début, je pensais que ces beaux clichés que j’admirais étaient le résultat d’une bonne retouche. Il m’a fallu du temps pour me rendre compte qu’un bon éclairage est bien plus important que ça.
« À présent, je pense que l’éclairage est la chose la plus importante en photographie. Je peux rendre une configuration ennuyeuse beaucoup plus intéressante avec un bon éclairage, mais je ne peux pas faire grand-chose avec un mauvais éclairage, peu importe la beauté de tout le reste ou la qualité de mon post-traitement. »
Tout voir d’une toute nouvelle manière
Qu’est-ce qui est le plus fascinant pour Kyle dans sa vie de photographe ? « Le plus important est probablement d’être capable de tout voir sous un tout nouvel angle », dit-il. « Il y a beaucoup de beaux moments dans notre vie quotidienne.
Avant de commencer la photographie, je leur prêtais à peine attention. La photographie a totalement changé la façon dont je vois le monde autour de moi. J’ai commencé à prêter attention aux détails ainsi qu’à la lumière. Mon monde est alors tout à coup devenu beaucoup plus fascinant. C’est vraiment sympa d’être photographe. »