Fabrice Dall’Anese au Festival de Cannes : sublimer la lumière avec les Profoto A1 et B2 | Profoto (FR)

Fabrice Dall’Anese au Festival de Cannes : sublimer la lumière avec les Profoto A1 et B2

04 juin, 2018

Écrit par: Marie Abeille

Le portrait de célébrité est un exercice complexe où chaque prise de vue doit souvent être réalisée en quelques minutes seulement. Le matériel est alors un véritable allié sur lequel le photographe doit toujours pouvoir compter. Fabrice Dall'Anese revient du Festival de Cannes avec une quarantaine de portraits, shootés à l’aide d’un Profoto B2 et du Profoto A1.

Franco-italien, Fabrice Dall'Anese passe son enfance entre la France, l’Italie, les Pays-Bas et l’Allemagne. De retour à Paris pour suivre des études de droit qui l’amèneront ensuite à Londres puis à Munich, le juriste en devenir cherche alors un équilibre que son cursus ne lui apporte pas. Passionné de photographie qu’il pratique en autodidacte depuis ses 12 ans, il profite des vacances d’été pour accepter un poste de photographe de plateau en 2000, pour un documentaire sous-marin sur des apnéistes, un tournage de trois mois des Caraïbes à l’Océan Pacifique, en passant par la Méditerranée.

Plus question alors de faire marche arrière : Fabrice a attrapé le virus de la photographie. Il balaie pour autant l’idée de choisir la voie de photographe de plateau et son mode de vie déraciné, au gré des tournages, parfois très longs. Amoureux de cinéma, le jeune homme quitte le droit pour couvrir des festivals dédiés au septième art et produit ainsi ses premiers portraits – une révélation. « Contrairement au reportage, j’ai su très vite ce que je voulais dans le portrait, se souvient-il, j’ai trouvé ce qui me parlait, pour ensuite peaufiner mon style avec les années. » En 2007, Fabrice Dall'Anese débute une collaboration avec le magazine Vanity Fair, qui lui ouvre définitivement les portes du portrait de cinéma.

 

Une mobilité à toute épreuve

Fabrice est un perfectionniste. Prudence et rigueur s’imposent dans un contexte où la deuxième chance n’existe pas. Le photographe a toujours travaillé au flash et son attachement pour les systèmes Profoto ne date pas d’hier. Si la qualité est toujours au rendez-vous, c’est véritablement la mobilité de son équipement qui confirme aujourd’hui son enthousiasme. Son ancienne configuration – un Profoto Pro-7b avec monoblocs Profoto ComPact Plus 600 et Profoto D1 – a fait place à un kit deux têtes Profoto B2, accompagné depuis peu du plus petit flash de studio au monde Profoto A1.

« Dans mon travail, la mobilité est essentielle car je fais des prises de vue dans des endroits que je ne connais pas, souvent en peu de temps. Je dois m’adapter au lieu et trouver des solutions avec mon équipement », explique le portraitiste. Sa configuration ne l’a jamais lâché, mais les contraintes de poids et d’installation se sont considérablement améliorées. Appelé aux quatre coins du monde, Fabrice devait à l’époque compter sur l’aide de son équipe pour transporter un tel matériel en bagage à main et pour monter son studio mobile le plus rapidement possible.

« Le passage du Pro-7b aux Profoto B1/B2, et maintenant jusqu’au Profoto A1, ça a été toute une évolution sur la mobilité et la rapidité de mise en place. Les accessoires qui étaient utilisables pour le Pro-7b mettaient un certain temps à être montés. Quand ils ont sorti la ligne OCF pour les Profoto B1/B2, c’est devenu beaucoup plus rapide. » Plus encore avec le Profoto A1 : « ce ne sont même plus des tiges métalliques qu’il faut insérer, c’est un système d’aimants. Si quelque chose ne tenait pas, ce n’était pas parce que ça avait été mal conçu mais parce que j’avais mis les adaptateurs dans le mauvais ordre ! », lance t-il avec humour. Le photographe est formel : « on est passé d’une mise en place de 45 minutes à 20 minutes, jusqu’à des installation de 2 minutes qui peuvent se faire en 20 secondes si nécessaire. Ce gain ouvre de nouveaux horizons. »

Tout doit aller vite. Impossible pourtant de transiger sur le matériel quand l’occasion de capturer un sujet ne se présentera peut être plus avant une dizaine d’années : « sur cinq minutes de prise de vue, je n’ai pas trois minutes à consacrer à l’identification d’un problème, c’est aussi pour ça que j’ai choisi Profoto », assure-t-il. Plus encore que la fiabilité de son matériel, Fabrice loue la solution du Profoto A1 : « même si, heureusement, je n’ai quasiment jamais eu de souci, j’ai besoin d’un système totalement autonome en cas de pépin, d’où aussi la raison d’être initiale, pour moi, du Profoto A1. En tant que flash autonome pour des prises de vue plus petites et encore plus rapides, en tant que lumière d’appoint si j’ai besoin de trois sources mais aussi en tant que solution de secours. » Comme sur la dernière édition du Festival Sundance, où le photographe était parfois appelé pour une séance imprévue alors que ses assistants étaient déjà rentrés à leur hôtel, à plus d’une heure de route : « j’ai pu improviser des prises de vue avec le Profoto A1, en solo, avec un résultat à la hauteur des exigences que je me suis toujours fixées. »

 

Travailler avec la lumière ambiante

« Je travaille avec la lumière ambiante et je corrige ce qu’elle ne me donne pas. Je vais chercher des contre jours, des reflets, des différences de luminosité, autour desquelles je vais poser mon cadre et dans lesquelles je vais poser mon sujet », résume le photographe.

Il définit trois paramètres à maîtriser parfaitement : celui – purement technique – du boîtier et de son optique, le cadrage et enfin la lumière. À ceux-ci s’ajoute le paramètre inconnu, à savoir la personne qui va se trouver en face de lui. « J’ai préparé ma prise de vue, j’ai une idée sur la personne que je vais photographier, mais je ne sais pas comment s’est passée sa soirée la veille, ni quelle est son approche à l’idée de se faire photographier. Il y a des choses que je peux maîtriser et d’autres non. »

Dans ses autres projets, il y en a un qui lui tient particulièrement à cœur, documenter les personnalités anonymes d’un village de la région de Seefeld, en Autriche, qui sera en 2019 le théâtre des championnats du monde de ski nordique. Commandé par l’office du tourisme de la région, ce travail de longue haleine amène le portraitiste bien loin des tapis rouges. « Ce ne sont pas des gens qui ont l’habitude de poser devant un appareil. Ils peuvent être très mal à l’aise à cette idée. Le fait d’être rapide et très léger est un énorme avantage. Je peux créer des images avec une esthétique qui m’appartient, un modelé de lumière qui correspond aux standards que je m’impose mais sans une abondance d’équipement qui parasiterait l’échange qu’il peut y avoir entre le photographe et son sujet. »

Toujours sur sa base Profoto B2 en source principale, Profoto A1 en secondaire – comme sur le Festival de Cannes – Fabrice Dall'Anese n’hésite pas à demander à son assistant de le laisser seul avec son modèle si celui-ci semble intimidé par l’exercice. Seul avec son Profoto A1, c’est aussi dans les configurations les plus simples qu’il va trouver cette fameuse inconnue, la présence humaine que son sujet lui offre. Une façon, pour le photographe, de « retrouver du naturel dans une situation qui ne l’est pas. »

Écrit par: Marie Abeille

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